Growth Hacking : ingéniosité et croissance digitale. 

Le Growth Hacking consiste à activer rapidement des leviers de croissance digitale pour augmenter la visibilité d’une entreprise, d’un produit ou d’un service. Il s’agit alors de réduire au maximum les coûts d’acquisition. Le but est de tester des méthodes de communication originales sans trop investir ni prendre de risques. La finalité est de trouver des moyens ingénieux pour toucher de nouveaux utilisateurs et que ces derniers attirent à leur tour d’autres utilisateurs par un effet « boule de neige ».

Phetdavanh

2 mai 2016

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temps de lecture : 5mn

PORTRAIT DU GROWTH HACKER.

Les Growth Hackers sont en quelques sortes les Mac Gyver de la communication, capables grâce à leur ingéniosité et à leur connaissance des techniques de croissance digitale, de penser des stratégies innovantes et insoupçonnées. Le Growth Hacking exige une bonne maîtrise des outils numériques, une expertise dans le domaine de la communication digitale et une grande capacité à innover et savoir s’adapter. Hacker est ici à comprendre comme quelqu’un ayant la capacité de détourner les moyens mis à sa disposition en sortant des sentiers battus. Rien à voir, donc, avec le piratage informatique.

LA PHILOSOPHIE GROWTH HACKING.

La philosophie du Growth Hacking repose sur la créativité et l’ingéniosité. Il s’agit de sortir des sentiers battus pour trouver de nouveaux leviers de croissance digitale. Pour ce faire, il faut être capable d’exploiter toutes les opportunités offertes par le web, même ceux qui semblent le plus insignifiants, afin d’en faire des moteurs de croissance. Le Growth Hacking couvre donc de nombreux domaines relevants de la communication digitale : SEO, SMO, newsletter, mailing, ergonomie… Il exige une capacité tactique et un sens de l’analyse. C’est un bon moyen de générer du trafic rapidement et à moindre frais. Il ne s’agit pas à proprement parlé d’une méthode, plutôt un état d’esprit, une manière de réfléchir.

LES 4 PHASES DU GROWTH HACKING.

Cet état d’esprit de la Silicon Valley et adopté par de nombreuses start-up se construit selon 4 phases :

  • Acquisition : Générer du trafic sur le site et améliorer la visibilité de la marque notamment grâce aux techniques de référencement naturel et de content marketing.
  • Activation : Provoquer l’engagement de l’internaute (inscription, téléchargement, questionnaire…)
  • Rétention : Faire que le prospect consulte plusieurs pages du site, effectue des visites régulières, s’abonne à la newsletter…
  • Revenus : Convertir le prospect en client.
  • Recommandation : Le client partage des contenus de la marque sur les réseaux sociaux, participe à la notoriété de la marque…

UNE APPROCHE AGILE DE LA COMMUNICATION.

Le Growth Hacking comprend également une grande part de remise en cause constante de la stratégie mise en place. Basée sur une approche scientifique, la méthodologie consiste à confirmer ou infirmer les hypothèses de croissances liées aux stratégies.

  1. Idée
  2. Mise en place
  3. Test
  4. Observation des résultats
  5. Amélioration ou ajustement de la stratégie.
  6. Développement de la stratégie

L’une des étapes cruciale pour atttirer plus de prospects et faire grandir la notoriété de son entreprise c’est la création ou la refonte de son siteweb

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NE PAS S’ENDORMIR SUR SES LAURIERS.

Il s’agit avant tout d’expérimenter, de tester une stratégie originale et de savoir analyser ses expériences. Vous devez être en recherche permanente d’optimisation.

  • Etre créatif.
  • Penser à des leviers inédits.
  • Oser.
  • Choisir des canaux de diffusion adaptés à la cible.
  • Recueillir et analyser les données.
  • Savoir tirer parti de ses échecs.
  • Saisir les opportunités.

Il n’y a pas de recette secrète du Growth Hacking. Il s’agit surtout d’avoir de l’intuition, de ne pas hésiter à être créatif, original, audacieux. Mais attention contourner les règles ne signifie pas les outrepasser pour autant. Le Growth Hacking n’implique pas d’avoir des pratiques illégales (spam, phishing, black hat SEO, non respect des droits d’auteurs…)

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